Dimanche 12 avril 2009
A une heure du matin, nous sommes à moins de 50 NM de l’entrée du port de MIAMI et ne voulant pas atterrir de nuit, nous réduisons notre vitesse de croisière.
A 8H, nous passons le mole d’entrée au milieu de nombreux bateaux à moteurs qui partent en ballades ou à la pèche, c’est dimanche.
La carte nous indique un chenal à prendre dans lequel sont stationnés au quai plusieurs paquebots de croisières. Très rapidement, nous voyons foncer sur nous à toute vitesse, un bateau de police, feux à éclats scintillants et sirène hurlante. Ceux ci nous abordent très violemment en nous invectivant de mots incompréhensibles avec leur haut parleur.
Naïvement, afin de savoir ce qu’ils veulent, nous leurs demandons s’ils parlent français ou espagnol. Nous comprenons qu’ici on est aux USA et que l’on parle anglais et ils nous obligent à faire demi-tour manu militari. Ce faisant, nous voyons un quai où sont stationnés plusieurs bateaux de COAST GUARD et nous nous dirigeons vers eux afin de connaitre les modalités d’arrivées. Ils veulent d’abord nous rejeter mais un d’eux nous explique avec calme la procédure et nous indique la marina où il faut stationner avant l’arrivée des douanes. Un de leurs canots nous y escorte, les occupants étant tous armés très visiblement
La suite des évènements se passe plus sereinement, tout se faisant par téléphone et personne ne viendra jamais à bord du bateau. Nous devons prendre un taxi pour aller jusqu’aux services de l’immigration afin d’avoir un permis de séjour pour six mois. Il est visiblement important d’arriver avec les visas déjà fait.
Le dock master nous apporte une aide précieuse car il faut que nous changions de langue et nous avons besoin de quelques temps, je maitrise l’anglais beaucoup moins bien que l’espagnol, Agnès est plus performante que moi, mais elle a besoin de ce temps d’adaptation. Elle est très énervée par la réception des autorités US.
Nous sommes bien arrivés dans un pays « riche », il nous est demandé 200 USD pour un jour à la marina et nous payerons tout de même 60 USD pour quatre heures.
Après avoir déjeuné à bord, nous reprenons la route pour rejoindre notre première escale dans le chantier où nous devons faire des travaux de maintenance sur le bateau, à FORT LAUDERDALE, distant de 20 NM. Nous nous y arrêterons dans une marina à 120 USD car nous sommes très fatigués après deux jours et une nuit de navigation.
Le trajet ne se fera pas sans émotion, nous prenons le canal qui doit nous conduire jusqu’à NEW YORK, l’intracoastal dit aussi l’ICW. Nous avons les premières frayeurs dès le départ car nous sommes entourés de bateaux de toutes tailles, principalement à moteurs qui naviguent dans les deux sens A FOND ABSOLU,
délirant et très dangereux. Après la première heure passée à étudier leurs comportements et nous ne sommes pas trop à deux, nous espérons qu’il n’en sera pas comme cela tout au long du chemin.
Nous sommes dans une zone protégée où vivent des lamantins, espèce protégée et on comprend pourquoi. Il est interdit d‘y naviguer vite et de faire des vagues ! J’en vois un à la surface de l’eau sur ma route à trente mètres environ et je stoppe le bateau pour ne pas le percuter, cela semble jeter la panique pour les bateaux qui nous suivent et les collisions ont été évitées de justesse.
Vers 23H, nos amis nous appellent à la radio car ils arrivent aussi et devant le prix excessif de la marina, ils se mettent à un mouillage cinq cent mètres plus loin.
Nous passons une grande nuit réparatrice après toutes ces émotions.
Lundi 13 avril 2009
Ce matin de bonne heure, nous avons un appel des CLAUDE’S qui ont déjà levés l’ancre car ils ont été réveillés par leur bateau qui reposait par terre avec la marée basse. Ils nous attendent cinq minutes devant la marina et nous prenons le chemin du chantier qui est à près de deux heures.
Nous ouvrons la route, n’ayant pas de problème de tirant d’eau et indiquons le bon chemin à nos amis. Nous allons serpenter dans la ville sur une petite rivière dont le cours a été canalisé, les berges sont toutes occupées par des propriétés ou des immeubles et commerces, nous faisons ouvrir de nombreux ponts et arrivons enfin à la marina LAUDERDALE MARINA CENTER.
En fait, c’est un vaste chantier dans lequel les bateaux de toutes tailles, surtout des yachts de plus de cent pieds (30 ml) sont entretenus et révisés.
Mardi 14 et mercredi 15 avril 2009
Nous passons deux jours à travailler sur les bateaux après avoir organisé le planning et le travail des autres intervenants.
Nous sortons NA MAKA de l’eau afin de lui faire la coque propre et de changer les anodes. Ce sont des éléments métalliques qui sont fixés dans l’eau sur la coque afin de réduire les phénomènes d’électrolyse. Nous mettons des anodes en magnésium adaptées à l’eau douce dans laquelle nous allons principalement naviguer les prochains mois.
Les travaux avançant normalement, nous décidons de louer une voiture pour deux jours afin d’aller faire une virée dans les EVERGLADES et voir les alligators.
Jeudi 16 avril 2009
Nous partons donc dans la matinée vers un parc naturel que les filles ont sélectionnée.
Malgré les explications et un plan un peu succinct, nous nous perdons très rapidement. Il y a trop de routes et d’autoroutes qui se croisent dans tous les sens et les indications ne sont pas toujours claires pour nous.
Nous retrouvons la bonne direction, des marins ne se perdent pas longtemps à terre et nous arrivons au SHARK VALLEY CENTER, pourquoi ce nom sur le territoire des crocodiles. C’est un parc national très ancien qui avait de nombreux canaux et marécages depuis la mer dans lesquels remontaient les requins.
Aujourd’hui, les terres sont très asséchées, du fait de la baisse des eaux ce dernier siècle et aussi parce que nous sommes en saison sèche et qu’il n’y a pas plu depuis novembre dernier.
Nous prenons le petit train qui fait le tour du parc en deux heures et avons beaucoup de commentaires de la guide. Entre les traductions de nos amis, qui parlent couramment la langue locale, et nos bases en la matière, nous suivons assez bien les explications.
Nous voyons beaucoup d’oiseaux de toutes familles, des serpents, des tortues et un grand nombre d’alligators.
Nous rentrons au chantier directement sans détour, cette foi-ci.
Vendredi 17 avril 2009
Cette journée est consacrée à l’avitaillement des bateaux en produits frais et de base en profitant de la voiture. Nous faisons également quelques achats chez le shipchandler national, WEST MARINE et nous faisons changer le moulinet de ma canne à pèche qui a cassé au quatrième poisson.
Mi après midi, nous allons à l’aéroport ramener la voiture que nous avions louée chez AVIS. Ayant une carte de membre du réseau européen, naïvement j’ai cru que cela pouvait faciliter la vie. Les choses sont différentes dans ce pays, le commerce, rien que le commerce et si en plus on peut arnaquer les touristes, c’est toujours ça de gagner. Nous prenons une voiture avec une date et heure de retour sur le contrat, le vendredi 17 avril à 17H 30. Nous ramenons la voiture avant mais AVIS nous fait payer une heure de supplément car il est 16H et nous avions pris la voiture à 15H. En montrant au préposé du guichet l’heure de retour indiqué sur le contrat, celui-ci la rayer et écrit l’heure de départ du véhicule. Nous nous insurgeons contre sa manipulation et CLAUDE, même en anglais commence à prendre une grosse colère. Tout le monde de chez AVIS se groupe et ça discutaille fort dans tous les sens. Bilan, il nous est facturé une heure supplémentaire pour 48 USD, soit un coût total de
348 USD pour deux jours de location d’une petite voiture.
Je leur ai déchiré ma carte de membre sur le comptoir, mais à leurs mines ahuries, j’ai l’impression qu’ils m’ont pris pour un fou. Donc, nous sommes au moins quatre à ne plus louer de voiture chez AVIS partout sur la planète. Pour contrôle, nous allons au guichet du loueur THYRTHY et ils nous font un devis pour la même chose pour 136 USD, on est fou furieux de s’être fait escroquer de la sorte.
On comprendra, après les explications des locaux et de Sylvain, qu’ici, les américains payent tout avec leurs cartes de crédits qui prennent en charge les assurances pour la location des voitures. Nous, ils nous ont chargés toutes les options payantes car ils ne savaient pas « si nos cartes de payement PREMIER fonctionnaient ». Après contrôle auprès de nos banques respectives, elles fonctionnent de la même manière que les cartes américaines.
Retour à notre base en taxi que nous dirigeons car il ne connait pas le chantier.
Samedi 18 avril 2009
Nous faisons le plein de carburant sur les deux bateaux, 250 galons pour NA MAKA et 40 pour SCORSEAU. Nous payons 2.25 USD les 3.8 litres soit 0.66 € le litre.
Nous finissons de mettre en ordre le bateau et installons un filet pour empêcher RAFAEL de tomber de sa couchette.
Sylvain et sa tribu arrivent vers 16H. J’interdis à tous ceux qui lisent cette prose de se moquer de moi quand je dis que ce petit est agréable, souriant et pas chouïneur. Voilà c’est dit.
Tout ce petit monde s’installe dans la cabine pour une semaine de vacances. Ils sont heureux d’être au soleil et savourent une chaude température après les – 10° de MONTREAL qu’ils ont quitté le matin.
Dimanche 19 avril 2009
Nous partons du chantier vers 10H 30 pour une première journée de navigation sur l’ICW avec les enfants.
Nous mettons une heure et demie pour rejoindre le canal au cœur de la ville et commencer notre remontée vers le nord.
Ils sont interloqués par ce qu’ils voient au long du parcours, belles propriétés, yachts et voitures. De plus, il fait beau temps.
Après une petite journée de 31 NM, nous jetons l’ancre dans un endroit recommandé par le guide que nous avons, SOUTH PALM BEACH, mais qui me semble exposé au vent dominant. Le vent qui souffle de l’Est n’est heureusement pas fort et de plus il n’y a pas d’autre possibilité. La nuit sera moyenne pour tous.
Lundi 20 avril 2009
Après un copieux déjeuner dans le cockpit, nous partons vers 8H 30 avec la ferme intention de nous trouver une marina sympathique avec une plage proche et un bon restaurant pour le soir.
A midi, nous prenons un quai dans une petite marina à JUPITER ISLAND, endroit très agréable, peu de bateau mais avec piscine, terrasse et barbecue. Le tarif est toujours élevé, 65 USD la nuit mais nous nous sommes fait une raison.
Nous passons une après midi à nous promener, essayant d’atteindre la plage qui est à cent mètres du bateau, mais nous ferons une longue distance avant de trouver le sable, le front de mer étant « privatisé » par les riverains et il n’y a aucun moyen d’accès pour le public. La commune a réalisé un petit parking coincé après un immeuble et donc l’accès à la mer est possible.
Nous partons plus tard vers un centre commercial situé à dix minutes de marche. Nous achetons quelques victuailles qui manquent dans l’inventaire des canadiens et trouvons un restaurant. En fait, il nous est servi une bonne nourriture qui nous change des fast-foods locaux.
Retour à bord et nous passons une agréable nuit.
Mardi 21 avril 2009
Départ à 9H. Notre petite équipe s’habitue au rythme de navigation.
J’avais repéré sur la carte électronique un petit mouillage complètement fermé dans lequel on arrive par un canal qui ne semble pas être très profond. Nous y arrivons vers 15H et grâce la marée qui est assez haute, nous nous faufilons jusqu’au mouillage. En effet, quand nous sommes installés, il nous semble que rien ne peut nous arriver.
Avec Sylvain, nous mettons « petit Namak » à l’eau et partons en reconnaissance afin de trouver un passage pour descendre à terre. Encore une fois, tout le bord de l’eau est privatisé et il nous semble impossible d’accoster sans transgresser l’interdiction de passer par une propriété privée. Après avoir fait le tour de cette anse et à la dernière tentative pour trouver une issue au travers de deux immeubles, un riverain nous hèle. Nous le rejoignons et Sylvain lui explique notre problème.
JO et sa femme nous accueille avec chaleur et nous invite à utiliser leur ponton sans restriction et nous informe sur l’environnement. Nous repartons chercher les filles et le bébé. Au retour, JO voulait que l’on laisse le bébé en garde à sa femme afin que nous soyons tranquilles et cela lui ferait énormément plaisir. Nous ne pouvons accepter pareille proposition bien que sympatique.
Nous partons jusqu’à la plage distante d’un mile et où nous trouverons des restaurants. Nous nous installons pour souper, à partir de 18H, dans le restaurant conseillé par JO. C’est bien mais le service est très long, ce qui n’est pas grave car nous sommes dans une grande terrasse extérieure et dans un décor très américain.
Nous rentrons au bateau et au passage chez JO, nous les remercions chaleureusement et échangeons nos coordonnées.
Mercredi 22 avril 2009
Départ ce matin à 9H 30. Cette journée sera celle où nous parcourons la plus grande distance car nous avons décidé d’aller jusqu’à TITUSVILLE qui est la ville du KENNEDY SPACE CENTER à CAP CANAVERAL. Nous ferons 43 NM.
Nous trouvons vers 15H une marina en retrait de l’ICW où nous nous installons pour la nuit, DRAGON POINT. En y arrivant, nous voyons à une petite centaine de mètres un gros dauphin qui a l’air d’être installé là, autour d’un ponton privé.
Sylvain met l’annexe à l’eau et par à la rame avec Audrey voir le dauphin. Ils en reviennent une heure plus tard émerveillé d’avoir côtoyés d’aussi près ce dauphin.
Nous partons faire un tour pour explorer le quartier, se dégourdir les jambes et souper. Dans le restaurant où nous entrons, nous n’aurons pas le repas commandé, Sylvain ayant demandé des ribs et il nous sera servi des steaks de bœuf cuit dans un bouillon comme un pot au feu. Passé le moment de surprise et demande d’explications à la serveuse, nous dégustons notre plat qui est très bon. Il n’était pas écrit RIBS mais RIPS et donc le résultat n’est pas le même.
Retour au bateau avec la tombée de la nuit. Nous nous faisons lentement au rythme américain, tout le monde soupe vers 18H. Les américains arrêtent leur travail à 16H et la fin de la journée semble consacrée à la détente avec les copains, tout le monde est au restaurant ou au bistrot avec une (l’une après l’autre) bière à la main. Ce sera une constante, chaque fois que nous voyons quelqu'un, très souvent c’est avec une canette de bière à la main. On ne va pas pouvoir faire un concours, on aura perdu par avance.
Jeudi 23 avril 2009
Nouveau départ à 9H 30 après le petit déjeuner matinal et les préparatifs du moussaillon. Il est prêt pour le prochain tour du monde. Il semble apprécier le bateau et surtout le doux ronron des moteurs car il en profite souvent pour dormir.
A 14H nous sommes à la marina de TITUSVILLE. Le dock master nous assigne un emplacement qui ne me parait pas assez large pour le bateau. Il faudra que je positionne le cul du bateau pour qu’il se rende à l’évidence. Nous prenons d’autorité une autre place qui est de la bonne dimension. Cela lui convient et nous restons là jusqu’à dimanche matin.
Nous partons en reconnaissance du « centre ville » et afin de trouver « un restaurant » afin de nous sustenter. Nous trouvons quelques stores (magasins) à proximité et un « fast food » de marque « PAPA’S JO ». Nous avons faillis mourir d’empoisonnement, de l’avis même des canadiens qui ont une certaine habitude de la mal bouffe. Enfin, on nous rappelle tous les jours que nous sommes aux USA.
Vendredi 24 avril 2009
Nous demandons à la capitainerie des informations sur le KENNEDY SPACE CENTER et sur les moyens de déplacement pour y aller. Il nous conseille de louer une voiture car le prix du taxi est très cher. Comme Sylvain a besoin d’une voiture dimanche matin pour retourner à FORT LAUDERDALE prendre l’avion du retour, nous décidons de louer une voiture pour deux jours à partir de ce vendredi midi et nous partons immédiatement voir les fusées.
Le KSC est un parc de loisirs à la gloire de l’Amérique, la conquête spatiale en étant le fil conducteur. Tout y est très bien organisé, depuis l’accueil et pendant tout le parcours. Nous optons pour la visite des installations extérieures en bus pour un tour de deux heures environ. Malheureusement pour nous encore, les commentaires sont en anglais, donc on ne comprend pas tout.
Le territoire de la NASA est gigantesque, ils ont clôturé et militarisé une superficie de 34 000 hectares. Il a été créé au début des années de 1950 et la NASA en octobre 1961. En 1975, le Congrès américain décide que la moitié du centre, les zones non utilisées, fera partie de la réserve naturelle Canaveral National Seashore où vivent plus de cinq cent espèces d’oiseaux, de mammifères, de reptiles et de batraciens, sans oublier les alligators, présents partout.
Les installations s’étendent à perte de vue. Les installations sont démesurées, le bâtiment d’assemblage des fusées et navettes fait plus de cinquante mètres de haut sur trois hectares de surface au sol. Les deux pas de tirs sont constitués de plateaux de lancement octogonaux surélevés qui ont nécessité l’emploi de 52 000 m3 de bétons et sont équipés de deux tours chacun. La première est fixe et abrite l’ascenseur et les bras de maintient de la fusée, ceux qui se retirent quelques secondes avant le lancement et la seconde est pivotante et abrite la navette des intempéries avant le lancement et les équipements techniques permettant à la navette de vivre les dernières heures à terre. Les deux "crawler transporter", sont déjà classés monuments historiques. Ces engins montés sur chenilles transportent les navettes avec les propulseurs annexes du hangar d’assemblage jusque sur le pas de tir. Chacun d’eux pèse 2 700 tonnes et avance à la vitesse de un mile par heure.
A l’intérieur du centre d’attraction, il est possible de visiter des maquettes grandeur nature de la navette, de la station spatiale internationale du centre de contrôle du lancement des fusées. La fusée SATURNE V est installée couchée dans un hangar spécifique et on se ballade autour et dessous de l’engin. On se rend compte du gigantisme de cette machine qui a propulsée les astronautes vers la lune. On comprend mieux la complexité de ces missions à cette époque, pas si éloignée que ça, avec les moyens existants et on apprécie la performance et les sacrifices des hommes lancés dans cette exploration.
L’exploitation de ce centre de découverte est réalisée grâce à une forte majorité de personnes âgées, ce qui nous a étonnés car chez nous il y a un moment qu’ils sont à la retraite. L’image de l’entreprise s’en trouve altérée car cela ne représente pas une Amérique jeune et conquérante.
En fin de journée, nous passons voir nos amis qui viennent d’arriver à la marina de CAP CANAVERAL. Après de chaleureuses retrouvailles et les présentations des jeunes de la famille faites, nous prenons rendez-vous dans deux jours à SAINT AUGUSTINE.
Retour au bateau et repas à bord, tout le monde ressent une saine fatigue après cette journée bien remplie.
Samedi 25 avril 2009
Petite matinée en roue libre, rangements, discussions et préparation du traditionnel barbecue, soit BBQ en langage local. Nous avions achetés de beaux steaks et du charbon de houille. Nous avions à notre disposition, dans le jardin de la marina l’équipement nécessaire à la cuisson. Donc grosse bouffe au bateau où la bière a coulée à flot.
Avant de déjeuner, nous partons acheter une puce pour avoir une ligne de téléphone américaine. Je profite de la présence de Sylvain et de la pratique courante de l’anglais car on pense que cela limitera les risques de ne pas avoir contracté la bonne solution pour communiquer avec tous. Bonne pioche car Claude fera la même démarche mais aura une solution plus chère chez le même distributeur.
La soirée est consacrée à la confection des bagages et à la préparation de la route pour nous.
Dimanche 26 avril 2009
Réveil très matinal pour tout le monde, montre, téléphone et réveil réglés sur 5H du matin afin que les vacanciers prennent la route jusqu’à FORT LAUDERDALE distant de 200 miles et de sauter dans l’avion du retour. Toute l’opération sera couronnée d’un total succès.
Nous partons à 7H pour une grosse journée de 90 NM jusqu’à SAINT AUGUSTINE.
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